Dolce Venezia
Bienvenue sur Dolce Venezia !

Ici, tu pourras faire évoluer ton personnage à ta guise, dans un contexte innovant et permettant de nombreux choix de jeu !
Connecte toi vite et viens errer dans les ruelles sombres de Venise...

Le Staff de Dolce Venezia ♥️
Dolce Venezia
Bienvenue sur Dolce Venezia !

Ici, tu pourras faire évoluer ton personnage à ta guise, dans un contexte innovant et permettant de nombreux choix de jeu !
Connecte toi vite et viens errer dans les ruelles sombres de Venise...

Le Staff de Dolce Venezia ♥️
Dolce Venezia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Contexte de Dolce Venezia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Enora G. Léonetti

Enora G. Léonetti

▬ Fondatrice & Noble


Messages : 979
Date d'inscription : 18/08/2010
Localisation : ici même


♠ Ma réputation à Venise ♠
Famiglia/Famille : Léonetti
Age :
Relations :

Contexte de Dolce Venezia _
MessageSujet: Contexte de Dolce Venezia   Contexte de Dolce Venezia EmptyLun 6 Déc - 1:10


Contexte de Dolce Venezia




Il fut un temps où je vous aurais conté monts et merveilles sur ma belle Venise. Ma Sérénissime, ma toute belle, ma jolie Venise. Oui, il fut un temps où Venise était grande et resplendissante. Il fut un temps où les rires des enfants emplissaient les ruelles, où les gondoliers chantaient le long des canaux, où la poésie se laissait aller. Mais aujourd’hui, c’est une toute autre histoire que je dois vous conter. Cette histoire est bien triste, elle m’a brisé le cœur lorsqu’ils me l’ont arraché, lui qui m’avait tout appris.

Il faisait un temps magnifique ce jour-là, tout le monde était à la fête. Même moi, je me faisais une joie de fêter ce dernier jour de Carnaval avec un magnifique soleil. Ce n’était pas tous les ans qu’un tel temps était au rendez-vous, autant en profiter. Si seulement, l’horreur ne se profilait pas dans l’ombre, ce carnaval serait resté mémorable. Malheureusement, tout ceci finira bien vite par basculer. Oui vous l’aurez un compris, un meurtre se prépare. Celui de Don Bellini, mon vénérable maître.

Voyez-vous, mon maître était le plus grand de tous les notables. Malheureusement, il vivait seul, il avait perdu femme et enfants lors d’un naufrage. Unique survivant, il décida de s’installer définitivement à Venise. Ô douce Venise ! Toi ma belle qui se prépare à connaître l’horreur en ce jour. Un 18 février 1659. Date qui marquera à jamais l’esprit des Vénitiens. Mais revenons à mon maître, que je vous en dise plus sur lui. Diego Bellini, grand homme de Venise, et surtout grand connaisseur en matière d’astrologie. Tout Venise ne parlait que de lui. Grand astrologue, il était demandé de tout le monde et même des grandes familles. Toute personne voulant connaitre son avenir faisait appel à lui, c’était le plus grand. Mais voilà être astrologue ne signifie pas apporter que de bonnes nouvelles, cela signifie également en annoncer de mauvaises. Annonciateur parfois de mauvaises nouvelles, on risque très souvent de se faire des ennemis. C’est ce qui lui arriva pour avoir prédit à 5 grandes familles, la ruine, la famine, la disgrâce, la mort. Oh bien évidemment, il continuait d’affirmer que tout homme était maître de son destin, mais aucun membre de ces familles ne voulait l’entendre ainsi. Les Contarini, les Agnelli, les Barattieri, les D'Isanto, et les Léonetti. Tous de riches et puissantes familles de Venise. Bien sûr, Diego Bellini s’est attiré également les foudres d’autres familles, riches, mais moins puissantes que ces dernières. En effet, ces cinq familles détiennent le pouvoir sur tout Venise. Oui, vous avez bien entendu, elles sont au sommet. Toutefois, ces dernières s’apprêtent à accomplir le plus horrible des méfaits, un méfait dont je suis l’unique spectateur.

Alors que je me promenais dans les rues pour rejoindre mon vénérable maître, j’eus la mauvaise surprise de surprendre une conversation et pas n’importe laquelle. Caché derrière des tonneaux, je me tapissais dans l’ombre pour ne pas en perdre une miette.

« Alors, tu as compris ? Quand Maître Bellini a le dos tourné tu incorpores cette substance dans son verre et tu t’en vas sans te faire remarquer. »
« Oui, maître, je ferais selon votre volonté »


Quelqu’un préméditait le meurtre de mon maître et afin de connaître leur identité, je me risquais à me lever. Horreur ! C’était Miguel Agnelli, le fils de Don Agnelli. Maître Bellini leur avait prédit la ruine, après quoi il avait juré de lui faire payer ses mots. Prenant mon courage à deux mains, je décidais d’aller prévenir mon maître. Malheureusement pour moi, je n’aurais pas le temps d’aller le prévenir que je surprenais une deuxième conversation.

« Il ne faut pas qu’il survive ! Tuez le de sang froid et apportez-en moi la preuve »
« Je vous apporterai la tête de Diego Bellini sur un plateau d’argent, ce soir à minuit précise »


Etait-ce un complot ? Tout d’abord le poison, puis maintenant le meurtre pur et simple de Bellini. Vivais-je dans un cauchemar ? J’eus juste le temps d’apercevoir le visage d’une femme. Que je me souvienne, mon maître avait prédit la disgrâce d’Isabella Léonetti. Serait-ce elle ? Peut être, mais pas le temps de trainer, je devais coûte que coûte l’avertir du danger. Quelle heure pouvait-il bien être ? Aucune idée, je courais seulement à travers les ruelles de Venise. Oh ma pauvre Venise quelle tragédie caches-tu ? Plus je courais et plus j’avais l’impression que j’allais arriver trop tard. Ne regardant pas droit devant moi, ou presque, je percutais un individu. Pas n’importe lequel. Cesare Contarini, le fils même du Doge. Effaré, je me faisais tout petit tandis qu’il me faisait signe de déguerpir. A moins que ce dernier ne puisse m’apprendre quelque chose. Je me cachais donc dans une ruelle adjacente et tendit l’oreille.

« Maître, Don Agnelli et Dona Léonetti vont également entreprendre de tuer Diego Bellini, croyez-vous qu’il est nécessaire que j’aille empoisonner sa nourriture ? »
« Oui et ne discute pas mes ordres ! »


Cesare Contarini avait été promis au déshonneur et à la perte du pouvoir. Avec lui s’éteindrait les Doges d’après maître Bellini. Des cinq familles, trois commanditaient le meurtre de Diego Bellini. Je devais agir. Malheureusement pour moi, il allait être trop tard. Tous les palais étaient en fête, tout le monde allait à gauche et à droite, comment pourrais-je le retrouver ? La mission semblait infaisable. Je continuais pourtant de parcourir les rues de Venise. Quand tout à coup, j’entendis les cloches. Minuit ! Minuit sonnait ! Il était trop tard. Le poison avait déjà du faire son effet. C’est alors que j’arrivais sur la place Saint Marc. Cœur du drame. En y arrivant, j’aperçus des hommes se battre. Trois contre un, un combat déloyal. Je me cachais de nouveau. J’avais du mal à voir la tête de mon maître, mais je reconnus de suite les trois autres hommes. Deux étaient des bras droit de la famille Barattieri, également promise à la disgrâce et à la ruine. Quant au dernier, il travaillait pour la famille D’Isanto, famille religieuse à la base, mais qui condamnait les pratiques de Diego Bellini en tant que grand astrologue. Et tout ça pour avoir prédit qu’un jour, l’Eglise disparaitrait. Mais qui était cet homme seul contre eux ? Je savais au fond de moi qu'il s'agissait de mon maître, mais je n'en étais point sûr. Je me serais bien approché, mais de peur de me faire embrocher, je demeurais dans l’ombre. Cet homme ne cessait de tituber, comme s’il avait bu, il prenait de nombreux coups de lames, tantôt il hurlait, tantôt il essayait de frapper l’un de ses ennemis. Quand tout à coup, un autre arriva derrière lui et lui trancha la gorge. C’est alors que je compris. C’était mon maître que je recherchais depuis des heures. Ainsi, ils avaient réussi. Mais la chose la plus curieuse fut de les voir attacher mon maître sur une espèce de potence. Oui cela y ressemblait fortement. Ils étaient en train de dresser une potence et de l’y attacher. Mais pourquoi ? Aucune idée. J’étais là, meurtri et n’osant pas bouger. Je les observais et me fit la promesse de venger mon maître. Trente minutes plus tard, ils quittèrent la place, laissant le corps de Diego Bellini flottait dans les airs. J’entrepris doucement de sortir de ma cachette pour aller me recueillir devant son corps.

Le petit matin se levait, le corps de mon maître se dévoilait. Ruisselant de sang, mutilé, égorgé. Ô ma douce Venise, ma Sérénissime pourquoi dois-tu renfermer une telle tragédie ? Ma belle, ma rayonnante, autrefois enviée pour tes merveilles, te voilà souillée du drame. Entendant des voix au loin, certainement les premiers badauds, je quittais la place Saint Marc, laissant ainsi tout Venise découvrir l’horreur du spectacle. Un seul mot résonnait en moi : VENGEANCE !


Revenir en haut Aller en bas
https://dolce-venezia.bbactif.com
 

Contexte de Dolce Venezia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dolce Venezia ::  :: 
• Contexte et Règlement
 :: ♠ Contexte et Intrigues
-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit