Abigail Bianchi

▬ Administratrice & Domestique

Bianchi Abigail

« Présentation »

Nom(s) : Bianchi
Prénom(s) : Abigail
Age : 20 ans
Métier : Domestique
Statut : Célibataire

Relation avec Don Diego Bellini : Elle ne connait pas vraiment cet homme. Pour elle, il a longtemps fait partie des multiples invités de ses maitres. Ouvrir la porte d'entrée quand quelqu'un sonne n'ayant jamais été l'une de ses taches, elle n'a jamais eu à adresser la parole à Diego Bellini. Par contre il lui est arrivé de l'appercevoir de loin avec le terrible maître Cesare Contarini quand elle faisait le ménage ou transportait du linge. D'apparence il semblait être un homme bien et elle ne comprenait pas comment il pouvait avoir le courage de cotoyer aussi souvent Cesare Contarini.

Implication dans le meurtre : Elle n'est pas du tout impliquée dans le meutre. Comment le pourrait-elle? Elle tient plus de la douce colombe et du fragile et innocent agneau que du féroce loup. Cependant, le lendemain du meutre elle surprit une conversation, qu'elle n'aurait jamais dû entendre, entre Cesare Contarini et un homme vêtu de noir, qui d'après ce qu'il disait devait être un mercenaire.

Réaction par rapport au meurtre :La pauvre jeune fille, qui n'avait jamais aimé son maître, le craint encore plus depuis qu'elle sait de quoi il est coupable et jusqu'où il est capable d'aller quand il n'aime vraiment pas quelqu'un. Elle n'ose pas aller informer la garde vénitienne de ce qu'elle sait et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle n'est qu'une domestique, une domestique au passé mystérieux, alors que Cesare Contarini est un noble et appartient à l'une des plus importantes familles de Venise. Elle ne fait pas le poids face à lui. Il est beaucoup plus puissant qu'elle. Elle a peur que si elle va voir la garde, des informations parviennent aux oreilles de son maître et qu'il s'en prenne à elle

« Caractère & Histoire »

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Abigail est une jeune femme douce et attentionée. Elle fait toujours de son mieux pour aider ses parents d'adoption. Même si elle sait que ce ne sont pas ses vrais parents, elle les aime beaucoup. Leur être utile lui fait plaisir. Elle n'est pas seulement gentille et attentionée envers ses parents mais aussi envers des personnes âgées du voisinage et de jeunes enfants. Les animaux tels que les chiens et surtout les chats, font ressortir sa douceur car elle pourrait passer des heures en leur compagnie à les caresser et jouer avec eux. Elle a plus confiance en eux qu'en certains êtres humains. Calme, timide, silencieuse, réservée, tels sont les adjectifs qui reviendraient le plus souvent si on demandait aux gens de donner leur première impression sur la jeune fille. Elle est si discrète que c'est à peine si on la remarque. Elle parle si peu que rares sont les personnes à l'avoir entendu ne serait-ce que cinq minutes. Abigail est très timide et ne se sent donc pas à l'aise si elle est au centre de l'attention d'un certain nombre de personnes. Aller travailler chez les Contarini a été une épreuve pour elle. Il y avait tellement de monde. Tant d'inconnus et de bruits. Timide et craintive, ses nerfs étaient mis à rude épreuve durant la journée, surtout si elle avait eu le malheur de croiser ou même d'apercevoir de loin Cesare Contarini qui lui fait une peur bleue. La nuit, elle n'était pas tranquille non plus car des cauchemars terrible la hantaient. Soit c'était celui qu'elle faisait depuis des années. Soit c'était des nouveaux mettant en scène son terrible maître ou l'homme de main avec qui elle l'avait vu. Même au bout d'un an c'est toujours aussi difficile pour elle d'être domestique dans cette famille. Quand elle a du temps libre, elle retourne voir sa famille d'adoption ou va se promener dans des lieux tranquilles pour se ressourcer.

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En 1639 naquit dans la famille noble des Rinaldi, une adorable petite fille à qui l'on donna le nom de Giulianna. Enfant unique, elle fut choyée par ses parents et sa grand-mère paternelle. Elle grandit dans le bonheur, l'amour et l'insouciance durant environ onze ans, jusqu'à ce qu'un drame se produise. Un jour, ses parents décidèrent d'aller passer quelques jours à Venise et d'enmener leur fille avec eux. Il cotoyèrent pendant leur séjour de nombreuses familles importantes. Hélas, il aurait mieux valut pour les Rinaldi qu'ils ne viennent jamais à Venise. Ou alors qu'ils se tiennent à l'écart des grandes réceptions mondaines comme ils avaient l'habitude de le faire. La signora Rinaldi était si belle qu'elle attira le regard de bien des hommes, dont celui d'un noble violent et volage, qui multipliait les maîtresses et les aventures sans lendemain. Intéressé par cette nouvelle venue, il lui fit des avances. Avances qui furent à chaque fois repoussée car la signora n'était pas du genre à faire des actes compromettants. Ce n'était pas dans sa nature et elle aimait trop son mari pour le tromper. Lassée d'être sans cesse importunée par ce noble, elle en parla à son époux et cessa de se présenter aux réceptions. Le signor Rinaldi fit transmettre un message au noble pour lui faire comprendre qu'il devait laisser sa femme tranquille. Ce message mit le noble dans une colère noire car il n'aimait pas qu'on lui résiste et qu'on lui dise comment agir. Il engagea des mercenaires pour effrayer la petite famille et voir même blesser le mari afin de convaincre la jeune femme de se donner à lui. Tout ne se passa pas comme il l'avait prévu. En effet, alors que le couple Rinaldi faisait une petite promenade nocturne, il se fit attaquer par les mercenaires. Dans le feu de l'action les deux époux furent tués en tentant de se protéger l'un l'autre. Leur méfait accomplit les mercenaires s'enfuirent sans se douter qu'une personne avait assisté à la scène. Cette personne c'était Giulianna. Quand l'attaque avait eu lieu, elle se trouvait dans une ruelle proche dans laquelle elle s'était rendue quelques minutes plus tôt en entendant un chat miauler. Elle assista à toute la scène effrayée et tremblante. Ce qu'elle avait vécu était un tel cauchemar pour cette petite fille craintive qu'elle en fut marquée à vie. Des larmes coulaient le long de ses joues et dans son esprit elle revoyait encore les coups et le sang et entendait encore les cris. Elle était tellement traumatisée que quand elle entendit un drôle de bruit, elle s'enfuit sans réfléchir. Il faisait si sombre qu'elle ne voyait rien devant elle. Au bout d'un certain temps, elle finit par trébucher et se cogna la tête contre une grande caisse de bois. Elle fut découverte inconsciente quelques heures plus tard par un couple d'artisans répondant au nom de Bianchi. Il l'enmenèrent chez eux en espérant en apprendre plus à son réveil et la ramener à ses parents. Cependant ce qu'ils souhaitaient ne put se réaliser. En effet, à son réveil, la petite fille était amnésique. Elle ne se souvenait ni de qui elle était ni de comment elle était arrivée là. Etait-ce dû au coup sur la tête? Ou était-ce un traumatisme dû au meutre de ses parents? Mystère. Elle semblait si fragile qu'elle reveilla un instinct maternel chez la signora Bianchi. Mariée depuis environ une quinzaine d'année, elle n'avait pas connut la joie de devenir mère. Elle s'attachat rapidement à la petite et la présence de cette dernière rendait aussi heureux le signor Bianchi, même s'il priait souvent Dieu qu'il ne soit rien arrivé de terrible à la petite et sa famille. Il ne voulait pas se réjouir au dépend du bonheur d'autrui. Comme elle ne se souvenait plus de son nom, il l'appelèrent Abigael et lui donnèrent leur nom. Même s'ils n'étaient pas liés par le sang, ils l'élevèrent comme si elle était leur propre fille. La fillette grandit dans une atmosphère tendre et chaleureuse. Elle se prit d'affection pour ses parents d'adoption mais même si elle les aimait beaucoup, elle sentait comme un vide dans son coeur. Pendant des années elle fit très souvent des cauchemars. Ils étaient si terribles qu'elle réveillait les Bianchi par ses cris de désespoir et ses pleurs. Le couple tentait en vain de la calmer et de la rassurer. Le même cauchemar revenait si souvent qu'ils comprirent qu'Abigail avait connu des choses terribles avant de perdre la mémoire. La jeune fille avait 19 ans depuis à peine quelques mois quand une voisine qui travaillait chez les Contarini lui proposa de s'y rendre car il cherchait des domestiques. Timide et craintive, la jeune fille fut très réticente à s'y rendre et c'est uniquement dans le but d'aider ses parents d'adoption qu'elle le fit.

« Hors de Venise »

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